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Le marché du Chaperon vert au début des années 1960 |
Espace de convivialité au cœur de la vie citadine, on y trouvait des camelots, des bouquinistes, des maraîchers qui venaient vendre en direct leur production saisonnière.
On y rencontrait aussi les vendeurs de presse militante, l'information politique non gouvernementale se diffusait dans les quartiers via les marchés. On y allait pour quelques courses et on repartait avec un tas de nouvelles sur le voisinage ou sur les luttes du moment. Non négligeable, les petits salaires y faisaient également quelques économies. Plus nombreux et beaucoup plus vaste qu’aujourd’hui, les marchés de la ville d'Arcueil attiraient toutes les générations. Comment en sommes nous venu à réduire ces espaces populaires et à laisser la part du roi à la grande distribution ?
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