Le cycle des âges de l'humanité
En réalité, Hésiode puis Ovide reprennent un thème d'origine mésopotamienne (Dilmun ; Sumer), voire encore plus ancien.
Ce récit connaîtra une longue absence dans la littérature grecque avant de réapparaitre dans la littérature latine. Il semble que les Romains aient redécouvert le mythe par le biais d'un ouvrage d'Aratos de Soles qui a publié en 280 av. J.-C. les Phaenomena, où dans la description de la constellation de la Vierge qu’il assimile à Astrée, la déesse de la Probité, il dépeint trois âges d'une manière proche de celle d’Ovide.
Pour ces auteurs, les périodes s’enchainent de manière semblable vers un déclin, un désordre, une souffrance, c’est une progression paradoxale, qui à la fin du cycle, débouche sur un nouvel âge d’or. Cette vision comporte l’idée de temps cyclique, ou la progression contient une régression. Pour finalement renaître dans l’état primordial.
Alexandre Marius Jacob, un cas témoin de l’illégalisme.
Alexandre Marius Jacob |
Histoire familiale : Honoré & Lœtitia
En recherchant Lucile, j’ai été frappé par l’instabilité du couple Liesse Lamensans, leurs nombreux déménagements m’ont rendus la tache difficile et je suppose que ces perpétuels changements de domiciles ont du être compliqués à vivre pour leurs enfants. Je pense que Lucile aurait sans doute survécu si sa vie de famille avait été plus stable. En même temps, j’ai tout à fait conscience de l’aspect subjectif de ma pensée. De nombreuses informations me manquent au sujet de Lucile et de ses parents et je dois reconnaître que leur histoire me reste inaccessible dans sa réalité vécue et détaillée.
L’accident ferroviaire du 30 mars 1905 à Arcueil-Cachan
À 6h28, au kilomètre 7, le train se trouvait environ à une centaine de mètres du Pont Royal (route d’Orléans) à la vitesse présumée de 75 km/h, quand brusquement, le rail de droite, dont les traverses reposent sur un sol de glaise, s’écarta sous le poids de la machine. La locomotive changea soudain de direction, décrivit
un arc de cercle et fonça dans le remblai. Son avant laboura profondément le sol sur longueur de plus de vingt mètres, emportant une masse impressionnante de terre, puis glissa en crachant des torrents de fumée pour se coucher sur le lit de glaise qu’elle venait de déplacer.
Le tender et les deux premiers wagons, emportés par l’élan, étaient également sortis des rails. Ils s’écrasèrent sur la ligne, barrant complètement les voies montantes et descendantes. Les wagons qui suivaient vinrent buter contre eux. Immédiatement, un retour de flamme se produisit dans le foyer, ce qui eut pour effet de communiquer le feu au tender, puis aux wagons, trouvant dans les boiseries et dans les cousins des banquettes un combustible. Les flammes qu’activait la brise matinale firent du train déraillé un immense brasier…
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Intrusion profane dans le domaine de la psychologie sociale
La psychologie sociale étudie comment les attitudes et les comportements des individus sont influencés par les comportements des autres et les caractéristiques du contexte social.
En mettant l'accent sur l'individu au sein du groupe ou de la société, cette branche de la psychologie expérimentale étudie de façon empirique comment « les pensées, les émotions et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d'autres personnes ». La psychologie sociale est parfois considérée comme un domaine situé à l'intersection de la psychologie et la sociologie.
En observant l'individu au sein du groupe ou de la société, la psychologie sociale diffère de la sociologie qui elle est centrée sur les groupes de personnes. Cette discipline étudie les processus mentaux à l'œuvre dans les comportements humains lors des interactions sociales. Ces études concernent un grand nombre de situations et de variables souvent présentées sous forme de modèle théorique. J’essaye dans ce dossier d’aller à l’essentiel, en me limitant à une simple restitution des processus mis en lumière par les expérimentateurs en matière de psychologie sociale.
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De la dystopie à la réalité…
Plutôt qu’une sorte de société secrète, il s’agit d’un pouvoir diffus à l’œuvre pour des intérêts convergents, sorte de consensus tacite entre groupes d’influence eux-mêmes parfois en concurrence. Ce pouvoir n’est donc pas dans les mains de quelques pilotes suprêmes, il est surtout entre celles de ceux qui ont un avantage à le maintenir. Tout opposant, aussi élevé qu’il soit, serait éliminé de fait s’il cessait de respecter les règles fixées par le modèle, car la mise en concurrence et la prédation sont des impératifs inhérents au modèle lui-même.
« bonne vieille méthode » des récompenses-punitions. Cette forme d’influence est redoutablement efficace, car elle ne malmène pas en apparence les valeurs d’autonomie et de liberté individuelle. Elle consiste à « faire penser à des publics ce qu’on veut qu’ils pensent, afin qu’ils fassent ce qu’on veut qu’ils fassent ».
Nos oligarchies déguisées en démocraties donnent apparemment le droit à la parole, mais qui la prend trop librement risque toutes sortes de représailles. Celles et ceux qui ne pratiquent pas assez l'autocensure consensuelle en font l'expérience à leurs dépens. En fait, ce que les élites du modèle recherchent à travers cette liberté apparente, c'est notre soumission docile et librement consentie…
*Le terme modèle pourrait être remplacé dans ce texte par « société néolibérale ».
Couvre-feux : en obscurité et en lumière
Apparu dès le Moyen-âge, le couvre-feu a traversé les siècles, faisant sa dernière apparition au niveau national lors de la seconde guerre mondiale.
À ses débuts, le couvre-feu était une mesure prise pour éviter les incendies, car les habitations étaient chauffées au feu de bois. Chaque soir, une cloche sonnait dans les villes ou les villages pour faire savoir qu’il était l’heure d’éteindre son foyer ou de le couvrir avec une plaque en fonte afin d’éviter les risques d’incendies.
Les carrières du Bois-des-Lens
Je me souviens avoir aperçu Jacques proche de sa maisonnette qui se trouvait juste avant les premières carrières, on le disait « ermite » ce qui pour l'enfant urbain que j'étais semblait absolument étrange et mystérieux. Après la première guerre mondiale, Jacques s’était installé dans ce Mazet qui existait depuis le milieu du XIXe siècle et il y a vécu loin de tout jusqu’à l’âge de 103 ans. Depuis l’époque de Jacques, les collines ont bien changées. De nouvelles carrières ont été ouvertes à l'exploitation. Il a même été question d'y installer des éoliennes. Ce patrimoine qui aurait pu être magnifié semble au contraire avoir été sacrifié, ainsi vont les choses en bien des lieux. Je remercie celles et ceux qui ont œuvré à la sauvegarde et à la protection des carrières les plus anciennes.
Je me suis souvent interrogé au sujet du nom donné à ces collines, on pourrait supposer qu’elles ont appartenu à une famille nommée Lens. Le patronyme Lens apparait 90 625 fois sur le site Geneanet. Mais ce nom de famille est originaire du Nord de la France, voire de la Belgique. À la fin du XIXe siècle, on trouve ce patronyme dans les départements de la Somme, des Ardennes, de l’Oise, du Nord et de la Marne. Si les Lens ont vécu dans le Gard, ils sont restés particulièrement discret. L’origine de l’appellation de ces collines viendrait plutôt du mot latin lens : œuf de vermine ou de poisson, dont les grains du calcaire de Lens ont l’apparence.
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La révolte des vignerons du Languedoc en 1907
Manifestants du village de St-Bauzely |
Le gouvernement de Paris plus proche des intérêts des riches betteraviers du Nord que du petit peuple des Corbières, fait la sourde oreille. Avec la misère, la colère et la révolte monte à travers le Languedoc. Marcelin Albert, cafetier et vigneron d'Argeliers, dans l'Aude, prend la tête de la révolte. Le 12 mai 1907, il avertit le gouvernement que si rien n'est fait avant le 10 juin, il décrétera la grève de l'impôt.
La guerre des Camisards dans le Languedoc
Assemblée du désert |
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De la grande pêche aux écumeurs de Dunkerque
Le port de Dunkerque en 1690 |
« pêcheurs à Island » dont les ancêtres avaient eux-mêmes été des pirates ou corsaires attachés au port de Dunkerque. Mes parents dunkerquois l’étaient devenus suite à la présence espagnole dans les Flandres et aux désordres qui en avaient découlé.
Lors de mes recherches, l’histoire de
« mes écumeurs » m’est apparue à partir de ma parente directe Geneviève Françoise Soonekindt, dont je vous présente la fiche et le tableau d’ascendance en guise d’introduction. Geneviève n’était pas native de Dunkerque mais du port de Gravelines, son père lui, était né à Petite-Synthe un hameau intégré aujourd’hui à la ville de Dunkerque.
« La Grande pêche » ou « Pêche à Island » a été pratiquée par mes ascendants de Gravelines jusqu’au début du XXeme siècle et ils furent plusieurs à périr en mer. Je vous présente ici trois articles, le premier sur les « écumeurs de Dunkerque » et le second sur la « Grande pêche », le troisième en souvenir de ma grand-mère Antoinette native des Huttes à Gravelines.
Lire l'article : Les écumeurs de Dunkerque
Lire l'article : La Grande pêche ou Pêche à Island
Lire l'article en souvenir d'Antoinette
Les zoniers du sud de Paris
La zone porte d'Ivry |
Lire l'article sur les zoniers
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La Bièvre d'Arcueil-Cachan à Paris
La Bièvre, dessin Jules-Adolphe Chauvet |
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Les marchés de plein vent
Le marché du Chaperon vert au début des années 1960 |
Espace de convivialité au cœur de la vie citadine, on y trouvait des camelots, des bouquinistes, des maraîchers qui venaient vendre en direct leur production saisonnière.
On y rencontrait aussi les vendeurs de presse militante, l'information politique non gouvernementale se diffusait dans les quartiers via les marchés. On y allait pour quelques courses et on repartait avec un tas de nouvelles sur le voisinage ou sur les luttes du moment. Non négligeable, les petits salaires y faisaient également quelques économies. Plus nombreux et beaucoup plus vaste qu’aujourd’hui, les marchés de la ville d'Arcueil attiraient toutes les générations. Comment en sommes nous venu à réduire ces espaces populaires et à laisser la part du roi à la grande distribution ?
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